Le plaisir d’écrire, toujours, insatiable me conduit ailleurs,
Dans des contrées où les paroles de l’Homme se meurent
Et je surfe avec les mots pour échapper aux autres maux
Que nous portons tous en nous comme de lourds fardeaux.
Insouciants et éphémères, que les mots se fassent libres
Et nous enveloppent de leurs résonances folles et ivres
Qu’ils nous protègent et nous épargnent de l’infamie
Que leurs lettres s’associent et combattent l’hypocrisie
D’un monde sans pitié ni fraternité, un monde malsain
Où s’entrechoquent des voyelles solitaires sans fin
Et des consonnes exclues, un jour laissées à l’abandon
Ou encore des virgules ayant perdu leur point à l’horizon.
Consonnes, voyelles, trémas et traits d’union, unissez-vous !
L’Europe de demain, c’est vous !