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Edito

 
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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 08:18

Rosa Bonheur comme Georges Sand et Sarah Bernhardt fut un monstre sacré du XIXe siècle. Comme elles, elle portait le vêtement masculin (pour faciliter son travail qui la menait souvent dans des endroits dangereux pour une femme seule) et fumait en public. Cette femme indépendante et volontaire est aussi une figure des débuts du féminisme. Autodidacte, elle a réussi à s'imposer dans un monde volontiers machiste.

 

Son père, le peintre Raymond Bonheur encourage et soutient ses enfants dans cette voie : Auguste, Juliette et Rosa. Sa mère, de père inconnu, est adoptée par un riche commerçant bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa Bonheur se plaira à imaginer que le mystère de ses origines maternelles cache quelque secret d'État, qu'elle est de sang royal, mais on sait à présent que Dublan de Lahet, était en fait son véritable grand-père.

 

Elle passe plusieurs années à la campagne, au Château Grimont (Quinsac), où elle a la réputation d'être un garçon manqué (« J'étais le plus garçon de tous »), réputation qui la suivra toute sa vie et qu'elle ne cherchera pas à faire mentir, portant les cheveux courts et fumant des havanes.

 

Homosexuelle, elle a vécu deux passions. L'une pour Nathalie Micas, rencontrée en 1837 (Rosa avait 14 ans et Nathalie 12), qui deviendra peintre comme elle et dont elle ne sera séparée qu'à sa mort en 1889 ; l'autre, après le décès de Nathalie Micas, pour une Américaine, Anna Klumpke, également peintre, avec qui elle vivra dix ans, jusqu'à sa mort, et qui sera sa légataire universelle.

 

Paradoxalement, la vie excentrique que menait Rosa Bonheur n'a pas fait scandale à une époque pourtant très soucieuse des conventions. Pour l'anecdote, Rosa Bonheur dut cependant réclamer aux autorités policières l'autorisation de s'habiller en homme — ou plus précisément, de porter des pantalons — pour fréquenter les foires aux bestiaux (autorisation de travestissement, renouvelable tous les six mois auprès de la préfecture de Paris).

 

Élève de son père et de Léon Cogniet, elle expose pour la première fois au Salon en 1843. Elle obtient une médaille de 3e classe au salon de 1845 et une médaille d'or au salon de 1848. L'année suivante, elle y expose le Labourage nivernais (Musée d'Orsay), commande de l'État. Avec le Marché aux chevaux (MET, New York), présenté au salon de 1853, elle connaît une gloire internationale qui lui vaudra d'effectuer des voyages au cours desquels elle sera présentée à des personnalités telles que la reine Victoria. Elle rencontrera aussi l'impératrice Eugénie, ou encore le Colonel Cody (Buffalo Bill), qui lui offre une authentique panoplie de Sioux.

 

En 1859, elle s'installe à By, coteau viticole de la commune de Thomery en Seine-et-Marne, où elle installe son atelier et aménage des espaces pour ses animaux.

 

Première femme artiste à avoir été décorée dans l'ordre de la Légion d'honneur en 1865 — elle reçoit cette distinction des mains de l'Impératrice elle-même — elle est promue officier de cet ordre en avril 1894. Elle décède le 25 mai 1899 au château de By et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 74). Les tableaux, aquarelles, bronzes et gravures de son atelier ainsi que sa collection particulière seront vendus à la galerie Georges Petit à Paris du 30 mai au 8 juin 1900.

 

De nos jours, l'atelier de Rosa Bonheur est ouvert au public dans le musée-château de By, à Thomery, près de la forêt de Fontainebleau.

 

Extrait de Wikipédia et le site http://www.amisderosabonheur.asso.fr/ que je vous invite à découvrir.

10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 07:57

Mary Cassatt naît en 1845 à Allegheny, Pennsylvanie. Elle est la fille d'un riche banquier, ce qui lui conférera une distinction et une assurance auxquelles les impressionnistes, Degas en particulier, seront sensibles.

 

Sa famille s'installe à Paris en 1851, puis en Allemagne de 1853 à 1855, avant de retourner en Pennsylvanie où elle suit les cours de la Pennsylvania Academy of Fine Arts de 1861 à 1865.

 

En 1866, à la fin de la Guerre de Sécession, elle est une des premières artistes de son pays à quitter l'Amérique pour Paris afin d'y parfaire sa formation artistique. Elle y suivra des cours dans l'atelier de Gérôme.

 

La guerre franco-prusienne de 1870-71 la voit repartir dans son pays, mais elle revient en Europe à l'issue de celle-ci, à Parme puis l'année suivante à Madrid et à Séville. Elle y est influencée par les oeuvres de Vélasquez et Murillo, tout en signant des oeuvres de la vie contemporaine espagnole dans le style de Manet ("Torero et jeune femme" - 1873).

  

Mary Cassatt s'installe à Paris en 1873, rejointe peu après par sa mère et sa soeur Lydia. Elle y est admise à exposer aux salons de 1872 et 1874, mais connaîtra des refus en 1875 et 1877.

 

Pendant ces années, elle va établir une étroite collaboration artistique avec Edgar Degas. Elle s'inspire de ses conceptions artistiques, quand Degas, séduit par cette jeune collègue attrayante à l'aisance naturelle fondée sur la richesse, en fera, à l'occasion, son modèle.

 

 Degas lui conseille alors de se joindre au mouvement impressionniste. Mary Cassatt participera aux 4ième, 5ième, 6ième et 8ième expositions impressionnistes, où elle n'échappera pas aux critiques de la presse parisienne.

 

Mary Cassatt affectionne particulièrement les portraits de femmes et d'enfants et choisit ses modèles parmi le cercle de ses intimes, sa soeur Lydia, Susan, une cousine de sa gouvernante. Comme Degas, elle aime les scènes d'intérieur, ce qui ne l'empêche pas de signer de belles oeuvres de plein air. Sa peinture subira également l'influence de Renoir.

 

Avec le peintre américain John Singer Sargent, elle sera le premier artiste américain à apporter une contribution américaine à l'impressionnisme, et favorisera grandement la diffusion de l'impressionnisme dans son pays.

 

Celle-ci prendra son essor avec la grande exposition des peintres impressionnistes organisée par le marchand d'art Durand-Ruel en 1886 à New-York, qui allait susciter un véritable engouement pour la nouvelle peinture française aux Etats-Unis.

 

 

La contribution de Mary Cassatt fut également déterminante, à travers son amie d'enfance Louisine Elder, future femme de Henry Osborne Havemeyer (1847-1907), grand collectionneur américain qui allait, sur ses conseils, incorporer dans ses collections nombre d'oeuvres impressionnistes.

Le tableau en haut : Autoportrait

c. 1880

National Gallery of Art, Washington


Source : http://www.impressionniste.net