Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Edito

 
BIENVENUE SUR MON BLOG
 
Ces pages sont mes empreintes, mon coeur, mon sang. Elles sont nées de ce désir insatiable d'exister et de me sentir exister et surtout de laisser une trace.
Vous pourrez à tout moment me faire part de vos commentaires en cliquant
ICI .

 

 

 


hobbies
compteur pour site web gratuit sans pub



âmes sont passées par mon blog... merci !

 

 
 

De vous à moi...

 
NOUVEAUTE

Venez découvrir mon deuxième blog :
 
En vers et à contre-pied

(espace de création littéraire)


****

Creative Commons License


Ce site est mis à disposition sous un contrat Creative Commons.
Aucune reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L 122-5 du code de la propriété intellectuelle, ne peut être faite de ce site sans l'autorisation expresse de l'auteur"

 

 

 

30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 00:00
Saviez-vous que Baudelaire était très narcissique... ?
Il aimait faire des caricatures, et surtout de lui-même !
Il a notamment fait une caricature de lui-même se représentant sous l'influence du haschisch. A 23 ans, Baudelaire nous offre une vision de sa personne sous les traits d'un fier dandy tournant le dos au monde, peut-être même au dessus du monde.
Il en a fait d'autres également, à l'encre et à la plume et aussi au crayon. Celle de l'encre provient de la collection littéraire du XIXe siècle léguée en 1907 par le vicomte belge Charles de Spoelberch de Lovenjoul.
Il avait quand même un joli coup de crayon, vous ne trouvez pas ? Etait-il narcissique ou avait-il un sens aigu de l'auto-dérision ?
 
Voici les caricatures en question :
     

Baudelaire par lui-même (crayon)

 Baudelaire par lui-même (encre et plume)

 Baudelaire par lui-même

 Baudelaire sous l'effet du haschisch

 

Merci au site Litteratura.com pour ces magnifiques caricatures
2 septembre 2006 6 02 /09 /septembre /2006 00:00

Les poètes ne dessinent pas. Ils dénouent l’écriture et la renouent ensuite autrement. C’est ainsi qu’en 1924, dans la dédicace à Picasso de son album Dessins, Jean Cocteau marque le caractère essentiellement linéaire de sa poésie graphique qui n’a recours ni au clair-obscur, ni à la tache (comme celle d’Hugo), et s’exprime complètement par la pureté du trait, la justesse du cerne. 

Toute sa vie, le poète a pourtant dessiné autant qu'il a écrit, son graphisme est connu dans le monde entier : dessins, décors de théâtre, lithographies, gravures, sculptures, fresques... Cette œuvre est considérable.

"Pour tracer une ligne vivante et ne pas trembler de la savoir en danger de mort sur tous les points de sa route, il me faut dormir d’une sorte de sommeil, laisser descendre sans réserve les sources de ma vie dans ma main, et que cette main finisse par travailler seule, par voler en rêve, par se mouvoir sans se soucier de moi."

Les recherches de Cocteau sont souvent proches de celles des surréalistes quoiqu’il se soit et qu’ils l’aient - toujours tenu à l’écart de leur groupe. De l’exploration par le poète des domaines de la nuit intérieure et du mystère résultent maints dessins, et spécialement ceux de l’exposition de février-mars 1937 sur le thème : mandragores et mains chevalines. "Les dessins que j’expose à la galerie les Quatre Chemins ont été faits cet été à Fourques, où je voyais des lézards verts plus rapides que la foudre, des chevaux de campagne gesticulant comme une belle main, et en pensant aux mandragores que les indigènes élèvent dans une île proche de Singapour."

Cocteau dessinateur, transcripteur exact de sa mythologie, est aussi l’idéal illustrateur de ses livres.

Le graphisme de Cocteau n’évolue qu’insensiblement. Dans les années 20, le trait présente d’abord ce léger tremblement défini par Paul Fierens à propos de Dessins : (Cocteau) rêve en même temps qu’il voit, flottant entre la conscience claire et l’inconscience. (..) De là ce tremblé de la main, de la ligne ». Il semble, très curieusement, qu’à chaque pas l’équilibriste hésite et que sa marche, sa démarche, d’un bout à l’autre du parcours, soit parfaitement assurées. Dans les années 30, le trait s’affermit, puis s’émancipe jusqu’à retrouver la liberté et la rapidité de L’esquisse dans Portraits Souvenir et dans les illustrations des Enfants terribles ou des Chevaliers de la Table ronde. Exceptionnellement, et comme pour se prémunir contre les facilités d’une manière trop cursive, Cocteau s’applique alors, dans un certain nombre de dessins, à rendre minutieusement le modelé.

Vers 1944, la sûreté, la vigueur et l’aisance auxquelles atteint le dessinateur témoignent d’une maîtrise qui donne lieu à trois réussites majeures : le portrait de Colette, d’une acuité digne de Lautrec, les lithographies d’Orphée et les dessins sur le thème de la licorne (1947), où triomphe le mouvement lyrique de la ligne. Le traitement déjà pictural du portrait de Colette et de plusieurs lithographies d’Orphée annonce les prochaines expériences plastiques.

Pour le plaisir, quelqu'uns de ses dessins :

     

 Cocteau - Baiser

 Cocteau - Le Patineur

 Cocteau - Oeil en coin

 

   

 Cocteau - Personnage

 Cocteau - Visage

 Cocteau - Le chevalier