CREPUSCULE
Innocence du jour qui point dans le lointain,
Aux prunelles ténébreuses et somnolentes
Laissant quelques gouttes de givre au matin
Asservir les vertes campagnes indolentes.
La nature secoue ses branchages imbibés
D’une nuit hivernale passée à languir
Qu’une fervente brise vienne raviver
Le cœur des bourgeons et la sève rejaillir.
Le soleil dissipe les brumes à l’horizon
Lentement, voluptueusement et sans bruit
Et je sens sa chaleur infiltrer mes poumons,
Ses ramures, irriguer rivières et prairies.