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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 07:26

Alfred-de-Vigny.jpgAlfred de Vigny est né à Loches en Touraine en 1797. Il appartient à une famille aristocratique et militaire. Son père, déjà âgé, était un vétéran de la guerre de Sept Ans. Son grand-père maternel, marquis de Baraudin, avait servi dans la marine royale. Vigny fut élevé, à Paris, par sa mère, issue d'une famille de marins qui avait lu Rousseau. Elle inculqua à son fils unique, le goût de la musique et de la peinture plutôt que des belles-lettres. Il entre au lycée Bonaparte et y prépare, sans conviction, le concours d'entrée à l'École polytechnique, A 17 ans, il est nommé sous-lieutenant des Compagnies rouges. Il escorte la calèche en fuite de Louis XVIII devant Napoléon revenu de l'île d'Elbe. La monotonie de la vie de garnison le déçoit et il obtient un congé en 1825, puis sera réformé en 1827. Quand il quitte l'armée il a déjà une carrière littéraire. En 1820, son premier poème, Le Bal, a été suivi, deux ans plus tard, d'un premier recueil anonyme de 10 poèmes. Après Poèmes antiques et modernes (1826), il révèle des dons de narrateur avec son roman historique Cinq-Mars (1826). Il se laisse aller au théâtre et écrit des adaptations en vers de Shakespeare, celle d'Othello, qui sera jouée à la Comédie-Française le 24 octobre 1829. Il passe pour un écrivain heureux et épouse, en février 1826, Lydia Benbury, une Anglaise rencontrée à Oloron et qui passait pour une riche héritière. Cependant, à partir de 1830, Vigny s'assombrit. La révolution de 1830 lui déplaît, il n'aime guère la dynastie régnante. Sous Louis-Philippe, il devient commandant de la garde nationale, et, pendant deux années, dirige une compagnie. Il est gagné par des sentiments humanitaires et n'accorde aucune confiance à Louis-Philippe, hissé sur le trône par une bourgeoisie d'argent. Il s'intéresse aux saint-simoniens et au christianisme social de Lamennais. Il renonce à la poésie pour se consacrer aux " parias " de la société moderne. Il évoque l'isolement du poète dans Stello (1832) d'où il tire le drame de Chatterton (1835).

Ce fut le triomphe de sa carrière d'homme de théâtre. Le drame de Chatterton éclipsa le mélodrame de La Maréchale d'Ancre (1831) et l'acte comique de Quitte pour la peur (1836). Vigny connaît une nouvelle série d'épreuves, la mort de sa mère, la brouille avec l'actrice Marie Dorval (1837-1838 ). Il mène à Paris une vie d'ermite et mûrit ses grands poèmes La mort du Loup (1838), La colère de Samson (1839), Le Mont des Oliviers (1839), La maison du Berger (1844), La Bouteille à la mer (1847). Après 6 candidatures malheureuses, il est élu à l'Académie Française en 1845. En 1848, il se présente sans succès à la députation en Charente. Il soigne avec une infinie patience sa femme Lydia, presque aveugle, et commence à souffrir lui-même d'un cancer de l'estomac. Vigny meurt à Paris le 17 septembre 1863, moins d'un mois après sa femme Lydia. Vigny laisse, entre les mains de son exécuteur testamentaire, Louis Ratisbonne, de nombreux et précieux inédits. La publication des Destinées (1864), du Journal d'un poète (1867), de Daphné (1913) et des Mémoires inédits (1958) ont permit de percer le secret de périodes de silence.

commentaires

A
j'ai le vague souvenir 'un poême d' Alfred de Vigny appris à l'école...Mais lequel? je vais faire des recherches et peut-être...en tous les cas merci de faire ressurgir ces souvenirs de ma pauvre mémoire...
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N
Pourquoi "pauvre" mémoire ?? Allons, pas de ça chez moi ! Toutes les mémoires sont riches, au contraire, riches de souvenirs, d'images, et autres.... qui font que notre vie peut parfois être un vrai bonheur comme un véritable enfer...Nanou