Forçat de l’amour dans cette crypte oubliée,
Où les mots perdus achèvent leur destinée
Contre les parois de murs à jamais muets,
Derniers témoins sacrés de mes amours passées.
Passé sauvage de saltimbanque en surcis,
Remue-méninge de mes nuits endolories
Dont les pâles reflets à peine étourdis
Frétillent encore au rythme de cette mélodie.
Mélodie d’amour sur le banc de nos sept ans
Noircie à tort et à travers, au fil du temps,
Esquisse de vie à deux enfants dérobée
Un jour de pluie où il faisait bon de s’aimer.