Le voici :
A force d’écrire tu t’inventes une histoire,
Aux contours insolites, juste pour y croire,
Un espace plus vaste sur un autre chemin
Une chanson d’amour en alexandrins.
Et tu t’égares dans cet univers virtuel
Et tu ne sais même plus si en toi tu es celle
Qui se cache derrière ces échos embués
Ou si tu es un autre paladin, à deviner.
L’écran a absorbé ton esprit rebelle
Et dans ton roman, tes idées chancellent
Qui, du farfadet ou de l’écrivain survivra
A la supercherie des mots que tu emploies ?
Il ne te reste que quelques éclairs d’images
Que tu cultives comme l’infaillible adage
D’un passé éloigné mais que tu croyais tien
A l’heure où ton esprit choisit un autre destin.
Réalité ou fiction, au tourniquet des mots
Ton esprit s’évade comme un cheval au galop
Et dans ta calligraphie en transe, tu entres
Comme un diablotin à ressort, dans la danse.
Qu’importe ton univers de vagabondage,
N’appose pas de point final, tourne la page…