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6 juillet 2008 7 06 /07 /juillet /2008 07:21


Le Félibrige (en occitan: lou Felibrige selon la norme mistralienne ou lo Felibritge selon la norme classique) est une association littéraire fondée en 1854 par Frédéric Mistral et 6 autres poètes provençaux pour assurer la défense des cultures régionales traditionnelles et la sauvegarde de la langue occitane ou langue d'oc.
Théodore Aubanel  est un des fondateurs du Félibrige. Le 21 mai 1854, sept jeunes poètes : Théodore Aubanel, Jean Brunet, Paul Giera, Anselme Mathieu, Frédéric Mistral, Joseph Roumanille et Alphonse Tavan décident de la renaissance littéraire de la langue d'Oc (le provençal) et prennent le titre de félibres ; Mistral nomma ainsi cette assemblée en rapport aux 7 félibres (docteurs) de la Loi, évoqués dans un cantique provençal. La scène se passe à Font-Ségugne (près de Chateauneuf-de-Gadagne, à 9 kilomètres d'Avignon), dans le chateau de Paul Giera
pour concerter dans un banquet d'amis la restauration de la littérature provençale. Au dessert on posa les bases de cette palingénésie et on chercha un nom pour en désigner les adeptes. On le trouva dans une poésie légendaire que M. Mistral avait recueillie à Maillane, poésie qui se récite encore en guise de prière dans certaines familles du peuple. C'est un récitatif rimé dans lequel la Vierge Marie raconte ses sept douleurs à son fils dans une vision de saint Anselme. Voici le passage qui contient le mot felibre :

La quatriemo doulour qu'ai souferto pèr vous,

O moun fiéu tant precious,

Es quand vous perdeguère,

Que de tres jour, tres niue, iéu noun vous retrouvère,

Que dins lou tèmple erias

Que vous disputavias

Emé li tiroun de la lèi,

Emé li sét felibre de la lèi.

 

Le mot felibre, aussi inconnu du reste que le mot tiroun, ayant évidemment dans ce morceau le sens de "docteur de la loi", fût acclamé par les sept convives, et l'Armana prouvençau, organe de la nouvelle école proposé et fondé dans la même séance, l'Armana prouvençau pèr lou bèl an de Diéu 1855, adouba e publica de la man di felibre, annonça à la Provence, au Midi et au monde que les rénovateurs de la littérature provençale s'intitulaient "félibres".

 

Vous verrez donc prochainement dans cette nouvelle rubrique, les biographies de ces sept poètes, ainsi que, si j’en trouve, quelques unes de leurs œuvres :


Théodore Aubanel

Frédéric Mistral

Jean Brunet

Paul Giera

Joseph Roumanille

Alphonse Tavan
Anselme Mathieu

 

Mistral lisant "Calendal" aux fondateurs du Félibrige en 1866.



 

 (Les Annales Politiques et Littéraires, N°1558, p.74, 4 mai 1913)

 

1-Félix Gras 2- William-Charles Bonaparte-Wyse 3- Théodore Aubanel 4- Frédéric Mistral 5- Jean Brunet 6- Victor Balaguer 7- Marino 8- L. Brunet 9- Anselme Mathieu 10- Antoine Crousillat 11- Pierre Grivolas 12- Louis Roumieux 13- Joseph Roumanille



Pour en savoir plus, Wikipedia dispose d'un article complet sur le Felibrige

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