Je hais, déteste, maudis, et condamne
Les traîtres, dont les mensonges infâmes
Jalonnent leurs coeurs impurs et souillés
Par la calomnie, la duperie et leurs simagrées.
J'accuse, récuse, censure et refuse
Les infidèles aux sciences infuses
Dont les paroles frivoles s'envolent,
Et s'évanouissent en plein vol.
Je pleure ces femmes blessées, trompées, trahies
Par ces hommes lâches, faibles, et indécis
Corrompus dans leur coeur et dans leur âme
Jusqu'au plus fond de leurs entrailles
Et tous ces enfants, perdus, délaissés
A qui l'on impose le choix immérité,
De partager leur coeur, leur amour, leur vie
Au nom de l'égoïsme et de nos envies.