RESUME : Le jour de l'enterrement de sa mère, Kate Malone remarque une femme âgée qui la regarde fixement mais dont elle n'a aucun souvenir. Qui est-elle ? La question se fait de plus en plus pressante au fur et à mesure de ses coups de téléphone et de ses lettres... jusqu'au jour où Kate reçoit un album contenant des photos de toute sa famille et de son fils Ethan. Pourquoi et comment cette inconnue se les est-elle procurées ? Quels ont pu être ses rapports avec ses parents ?
MON AVIS : On m’a offert ce livre pour mon anniversaire, en septembre. Un peu plus de trois mois se sont écoulés. Non pas que j’ai eu du mal à le lire, non, mais c’est plutôt bon signe, quand je mets du temps à en lire un, c’est qu’il me plait énormément. Je m’explique : un livre qui m’emballe, je le lis lentement, afin d’en savourer chaque phrase... et je me freine pour ne pas aller jusqu’à la fin trop vite ! Et bien, voilà.... C’est ce qui m’est arrivée avec « La poursuite du bonheur » dont je ne connaissais pas l’auteur avant de me plonger dedans. Je l’ai savouré, à fond, chaque phrase, chaque page, parce que j’aime beaucoup ce style d’écriture. Et puis la quête du bonheur... un thème inépuisable ! Surtout au travers des yeux de Sara, écrivain, qui revendique l’indépendance et la liberté, la lutte contre les valeurs familiales et politiques de l’Amérique tourmentée de l’après-guerre... Le tout dans un contexte de presse et d’édition, où tous les personnages sont victimes peu à peu de la campagne anti-communiste lancée dans les années 50 par Mac Carthy. C’est aussi une histoire de femme, courageuse, qui va jusqu’au bout de ses idées, et qui, malgré tous les évènements qui lui arrivent, les assume pleinement.
Un livre que certains liraient en à peine une nuit... bon roman. Du coup, je viens de me lancer dans la lecture du même auteur : « Les charmes discrets de la vie conjugale »... ! Je vous en dirai plus dès que je l’aurais fini.