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Edito

 
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(espace de création littéraire)


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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 07:52
La-cellule-de-Zarcane.jpgJoseph Lubsky est le pseudonyme de Patrick Sébastien qui pour se lancer en littérature avait choisi l'anonymat. Mais l'auteur a été démasqué lorsqu'il s'est montré, grimé, à la télévision. Difficile d'évoquer son roman sans déflorer l'intrigue tant les coups de théâtre se succèdent. Dès la page 42, collé à son siège, le lecteur est comme aspiré dans la vie du héros, Zarkane, et prend des coups avec lui : depuis sa naissance dans un camp tzigane jusqu'à sa sortie de prison, âgé de 50 ans. Le récit commence au moment où s'ouvre la porte de la cellule où Zarkane va purger sa peine. Une chose l'obsède : « Ne pas devenir fou. » Ce leitmotiv scande le récit comme un compte à rebours. Zarcane n'est pas un petit truand. C'est un homme de tête qui ne connaît pas la peur. Il a préparé sa réclusion comme s'il s'agissait d'une expédition au fond de ses propres abysses. D'abord, il s'efforce de se défaire de la vision d'horreur qui ne le quitte plus depuis le drame : sa fille et sa femme égorgées en bas des escaliers. La narration va et vient entre sa vie de cellule et son passé. Chapitre après chapitre, comme s'il s'agissait d'un puzzle, les morceaux de l'histoire composent un destin hors norme. Patrick Sébastien a ficelé un scénario efficace. On se laisse prendre. Je ne savais pas avant de le lire que Patrick Sebastien avait en fait écrit ce livre, et ça m'a bluffée lorsque j'ai décidé de faire cet article après avoir lu le livre. J'ai eu du  mal à croire que c'est lui qui l'a écrit.
26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 07:40
L---l--gance-du-h--risson.jpg
RESUME :  Je m'appelle Renée, j'ai 54 ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.' 'Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.'

MON AVIS : L'amie qui m'a offert ce livre m'avait prévenue : le début est un peu difficile à lire, mais accroche toi, ça vaut le coup ! Et elle avait raison. Après être rentré dans le vif du sujet, on est rapidement conquis par cette histoire qui
joue avec les paradoxes grâce à des personnages discrets mais surprenants. Drôles. Profonds. Sensibles. Philosophes. Le hérisson élégant, c’est Madame Michel qui a perdu son chat Léon, hommage à Léon Tolstoï. Concierge de son état, cette quinquagénaire mal léchée, rude et secrète, est passionnée de littérature russe et de cinéma japonais. Durant 27 ans, elle a dissimulé sa culture, pour avoir la paix, jusqu’au jour où le nouveau propriétaire la démasque immédiatement.
Bousculant toutes les conventions, Monsieur Ozu - richissime Japonais - l’invite à dîner. Le pendant cynique de Madame Michel, son âme soeur inattendue, c’est Paloma, une petite fille de 12 ans, surdouée et malheureuse, qui voit l’absurdité de la vie, celle de ses proches : sa soeur normalienne, sa mère sous antidépresseurs, son père un peu lâche. C’est dans les mangas qu’elle trouve la vérité. Muriel Barbery se régale à nous décrire la vie de tout cet immeuble bourgeois, elle s’amuse, jubile, joue. Cela fait un peu effet de style, tout est un peu trop caricatural, mais le résultat est là : cela fonctionne bien, c’est intelligent, drôle, cultivé, épique mais pas vraiment original.