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Edito

 
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Venez découvrir mon deuxième blog :
 
En vers et à contre-pied

(espace de création littéraire)


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18 septembre 2007 2 18 /09 /septembre /2007 07:57

Guillevic.jpgEugène Guillevic est né à Carnac, le 5 août 1907, près de ces alignements de menhirs qui sont parfaits pour illustrer sa poésie qui se réfère sans cesse au minéral. Son père était marin, mais deviendra gendarme, et emmènera son fils loin de la Bretagne jusqu'à Ferrette, dans le Haut-Rhin.
Après un baccalauréat de mathématiques,  Eugène Guillevic sera reçu au concours de l'Administration de l'Enregistrement. Il passera toute sa vie dans les administrations, et deviendra même membre des cabinets de deux ministres communistes. Il prendra sa retraite en 1967.
Mais ne croyez pas avoir affaire à un petit fonctionnaire frileux et soumis, son engagement auprès du parti communiste et toute sa poésie témoigne d'une révolte profonde contre l'ordre établi.
La guerre lui fera rencontrer  Paul Eluard, auquel il dédiera son recueil  Exécutoire. Il participera également au groupe Sagesse, avec son ami Jean Follain.
Sa poésie est précise, les vers sont cours et sonnent comme un bruit de galets entrechoqués. Auteur reconnu, Guillevic recevra le grand prix de poésie de l'Académie Française,   et le grand prix national de poésie.
Il s'est éteint à Paris, le 19 mars 1997.

PARMI SES PRINCIPAUX RECUEILS :

- Gagner ;
- Carnac ;
- Sphère ;
- Ville ;
- Inclus ;
- Du domaine ;
- Etier ;
- Trouées ;
- Requis ;
- Autrefois,

et des entretiens comme “Vivre en poésie”.

14 août 2007 2 14 /08 /août /2007 07:45

george-sand.jpgAurore Dupin, née le 1er juillet 1804, était la fille d'un officier de l'armée impériale, mort en 1808.

Recueillie par sa grand-mère, elle passe son enfance à Nohant (Indre), à l'exception d'un séjour en pension à Paris de 1818 à 1820.

Elle épouse le Baron Dudevant en 1822, mais le quitte bientôt, et s'installe à Paris avec son fils Maurice et sa fille Solange en 1831.

Elle rencontre Jules Sandeau, avec qui elle écrit son premier ouvrage "Rose et Blanche"

Ses romans suivants seront signés de son seul pseudonyme, et recueilleront une critique très favorable : "Indiana", "Valentine" (1832), "Lélia" (1833). Elle y défend la femme face à une société opprimante, plaide pour le droit à la passion plutôt que pour le mariage.

En 1834, liaison mouvementée avec Alfred de Musset, avec qui elle part pour Venise, où elle le quitte pour le Docteur Pagello. Elle racontera cet épisode dans "Elle et Lui".

Autre voyage célèbre : aux Baléares avec Frédéric Chopin, avec qui elle vivra un peu moins d'une dizaine d'années.

Entre-temps, elle fait paraître, entre autres, "Mauprat" (1837), "Horace" (1841), "Consuelo" (1842), "La mare au diable" (1846), collabore à "La revue des deux mondes", se lie avec des démocrates et utopistes comme Barbès, Arago, Louis Blanc ou Bakounine et, fortement influencée par l'oeuvre de Rousseau, se fait l'apôtre de la pensée de Lamennais.

En 1848 elle salue la chute de Louis-Philippe, fonde un journal, écrit des "Lettres au peuple", conseille Ledru-Rollin, mais donne sa "démission politique" après les Journées de juin.

Elle devient alors "la bonne dame de Nohant", amie de Flaubert, de Sainte-Beuve, de Michelet, de Théophile Gautier. Elle rédige jusqu'à sa mort de nombreuses pièces de théâtre et romans ("La petite Fadette " - 1849, "Le marquis de Villemer" - 1861), ainsi qu'une "Histoire de ma vie" en 1854.

C'est pour elle que Flaubert écrira "Un coeur simple", mais elle mourra avant qu'il soit achevé.

A voir, un très beau site consacré à G. Sand