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Edito

 
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(espace de création littéraire)


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12 août 2005 5 12 /08 /août /2005 00:00

J’aime sa façon de danser avec moi, sensuelle et violente à la fois, cette espèce de burlería charnelle qui te transporte au-delà du temps, dans l’ombre et la lumière.. 
 
J’aime sentir nos corps moites et nerveux, s’explorer, s’effleurer, se frôler, se mutiler  même parfois, en profanant les frontières du rouge et du noir.
C’est mon ami et je le respecte.
Je suis la raison et il est la force.
Et pourtant, aujourd’hui, en fin d’après midi et devant des milliers de témoins, je vais le tuer. Parce que je suis la vie et qu’il est la mort. Parce qu’il peut tout me donner comme il peut tout m’enlever.
Je vais le tuer et pourtant, lorsque son énorme masse tombera à terre, je ressentirai un vide profond, une infinie tristesse, la peine de quitter un ami qui était mon complice.
Je le regarderai alors s’éloigner, baignant dans son sang, sa dépouille traînée par deux chevaux, et les aficionados dans l’arène d’applaudir chaleureusement sa bravoure. 
 

Confessions dun torero - Proses 2005

12.08.05

 

 

 

 

 

 

 

 

 
7 août 2005 7 07 /08 /août /2005 00:00

Les mots.

 

Des semaines, des mois sans effleurer de mots,
Serait-ce l'arrivée précipitée des beaux jours  
Ou alors ma plume qui me ferait défaut 
Au rythme de tes caresses endiablées mon amour ?
Le bonheur et la douceur effacent les blessures,
La tendresse soigne courageusement les cœurs,
Même lointaine, ton image d'ange me rassure
Et chasse peu à peu chacune de mes peurs.
L'amour rend à l'homme ses beautés intérieures 
Souvent froissées par des images meurtries ;
Il grandit en lui, le dévoile, le rend meilleur
Et la vie tout à coup semble alors adoucie.
Ainsi, celui qui par les mots se révolte et se dresse
Lorsque dans son cœur c'est l'hiver en été,
Trouve un remède aux maux par des caresses
Et non par des ratures sur un vieux bout de papier.
Il n'en reste pas moins que les mots sont fidèles,
Et que l'amour demeure éphémère dans mon esprit.
Compagnons de mes pensées les plus rebelles
Je vous chérirai à jamais tout au long de ma vie.

11 février 2001

Anne F. © Poésies