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Edito

 
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10 juillet 2005 7 10 /07 /juillet /2005 00:00

Le parfum des mots

 

 

 

Certains mots sont moites, suintants d’incertitude, comme ces lourdes journées de canicule où l’orage violent fait ressortir des effluves d’outre-tombe. Mais ils ne sont pas malintentionnés, leur arôme est juste un peu effacé par l’inconstance de nos vies.

 

D’autres sont fades, parce qu’ils n’ont pas été cuisinés avec amour ; ils sont fades et n’inspirent rien d’autre que de la froideur. Sur le papier, leurs lettres ne s’étreignent pas entre elles. Sur nos lèvres, même le plus délicieux des parfums ne peut les exalter. Ils sont ennuyeux comme peut l’être une longue soirée d’hiver sans cheminée. Les aromatiser d’amour serait d’un vain secours, parce que c’est trop tard, ils sont là et ne demandent qu’à faire mal. Ils deviennent méchants. Ces mots là sont de véritables lances poisons. Ils respirent la puanteur et l’infection d’un univers en mal d’amour.

 

Enfin, il y a les vôtres, tous ces mots délicatement choisis, puisés dans les cavités secrètes de votre cœur, ceux qui transpirent la douceur d’un printemps parfumé ; même différents, mêmes insouciants, rebelles ou effrénés, ils laissent sur le papier une odeur de légèreté et d’émotion à laquelle ma sensibilité aiguë ne peut être indifférente.

10 juillet 2005 7 10 /07 /juillet /2005 00:00

J’écris pour qui, j’écris pourquoi,

 

Tous ces maux qui s’échouent au fond de moi

 

Dans le ghetto de ma chair infectée j’ai froid

 

Et personne ne les comprendra.

 

 

J’écris pour qui, j’écris pourquoi,

 

Mon cœur baigne dans cette encre livide

 

Qui envahit mon corps putride

 

Et personne ne l’arrêtera.

 

 

J’écris pour qui, j’écris pourquoi,

 

Les maux se jouent de cette horreur

 

Tous ces sanglots abreuvent ma peur

 

Et personne ne me les enlèvera.

 

 

J’écris pour qui, j’écris pourquoi,

 

L’angoisse me gagne à chaque mot

 

Sur ce bout de papier comme un écho

 

Qui ne me réconfortera pas.

 

 

J’écris pour qui, j’écris pourquoi,

 

 

Pour oublier que je n’ai pas froid

 

Pour oublier que je n’ai pas peur

 

Parce que c’est trop tôt pour partir

 

Parce que je n’ai pas encore tout dit.

 

Anne F. © 2005